Tivoli : La villa d’Hadrien et la villa d’Este
Nous recommandons de combiner les deux visites dans la journée afin de rentabiliser le trajet pour Tivoli.
Villa d’Este
Cette villa se situe sur les flanc du petit village de Tivoli et surplombe toute la plaine de la région de Rome avec une vue imprenable. Mais ce qui a poussé à adopter son classement parmi les site du patrimoine mondial de l’UNESCO, est, entre autres, son jardin unique, fleuron de la Renaissance et modèle de nombreux jardins européens, créé par le cardinal Hippolyte d’Este ainsi que les décors de la villa. L’ensemble a été conçu entre 1550 et 1572 par l’architecte Pirro Ligorio, secondé par Thommaso Chiruchi de Bologne, un des plus éminents ingénieurs hydrauliciens du XVIe siècle.
Ce jardin est des plus agréable en plein été grâce à ses 255 fontaines et 15.000 plantes et arbres répartis sur 35.000m².
Villa d’Hadrien (Villa Adriana)
Perchée dans les collines de la campagne romaine, à 30 km de Rome, la villa Adriana est un ensemble architectural grandiose, né de l’imagination de l’empereur Hadrien.
Partant d’un édifice appartenant à la famille de son épouse, il fit construire à partir de la première année de son règne des édifices aux formes hardies, inspirés dit-on des œuvres qu’il put admirer lors de ses nombreux voyages dans les pays conquis par Rome au cours des siècles, et qui composaient l’empire romain dont il héritera en 117 après JC, à la mort de Trajan.C’est pour être loin du tumulte de la ville et de l’agitation politique qu’Hadrien a cherché à s’isoler dans ce havre de paix, où tout était fait pour célébrer la beauté de la nature mais aussi pour se cultiver et se détendre. En 134 la villa était achevée, ayant vu au gré des passages de l’empereur sur le site, entre deux voyages, la construction de thermes, de palais, de bibliothèques, de salles à manger, de bassins, de jardins que lui-même imaginait et dont il supervisait la construction. Les voûtes apparaissent et se multiplient, les marbres polychromes enrichissent les édifices, l’eau est omniprésente. La Villa Adriana se situe en effet à proximité de divers aqueducs qui approvisionnent Rome en eau potable venant des sources des pentes des Apennins.
Pillée au cours des siècles, cette résidence a été dépouillée de presque tous ses marbres, de ses colonnes et des nombreuses œuvres d’art de l’antiquité qu’Hadrien en amateur éclairé avait désiré posséder dans son domaine. De l’ensemble architectural originel, seul une moitié a été mise à jour et se visite. Malgré toutes les dégradations du temps et des hommes, le site garde un charme et une force indéniables.